Né en 1989, il vit et travaille à Paris.
Il est diplômé de l’Ecole nationale supérieure d’art de Paris en 2017.
De l’homme, il ne reste que les ruines des constructions qu’il a bâties de ses mains, tels des ossements de temples et autres lieux de culte, de rassemblement et parole. Autant de traces de civilisations délaissées, perdues, enfouies.
La nature semble avoir repris ses droits au sein des paysages trangement désolés de Thomas Lesigne, baignant dans une atmosphère éthérée, (science-)fictionnelle.
Or c’est bien du réel que part l’artiste, lequel se rend « sur le terrain », constatant de visu une réalité comme pour mieux la dissiper et verser dans une représentation tout sauf réaliste et documentaire, plus proche d’un paysage rêvé ou imaginé. S’agirait-il, à travers ces vagues monuments-repères (Landmark) de tenter de retrouver en tant qu’individu ses racines ?Anne-Lou Vicente
Thomas Lesigne a participé à l’exposition Lieu Dit (6 au 16 décembre, Abbaye de Léhon)