Maude Maris, Alice Pichelin, Ji-Yeon Sung
L’une est normande, l’autre parisienne, la troisième coréenne. Rien ne devait vraiment les rassembler, sauf l’occasion d’une résidence. Si ce principe n’est pas celui d’une communauté de travail et que le fait de réunir Maude Maris, Alice Pichelin et Ji-Yeon Sung, trois jeunes femmes artistes, ne procède d’aucune intention esthétique particulière, force est de constater que celles-ci partagent certaines problématiques. Question d’époque et de génération. Il en est ainsi d’une réflexion sur l’espace que chacune de ces artistes traite selon ses propres préoccupations, dans un jeu dialectique des relations soit entre le dehors et le dedans, soit entre l’un et l’autre, soit avec soi-même. Dans un monde en perte de repère, la question du territoire, qu’il soit physique ou mental, n’en finit pas en effet d’interroger les artistes.
Philippe Piguet